C'est au tour de Pascale Lodi de nous livrer comment elle a vécu ce semi-marathon...

   

 Dimanche 17 avril 2011, 5h30 : le réveil sonne. Oh ! que c’est tôt ….et encore plus pour aller courir… et encore plus pour faire 21kms… et encore plus avec un dossard ! Mais c’est décidé, il faut se lever pour aller retrouver ses copines de l’APM pour le semi-marathon de Marseille. Heureusement, notre présidente avait encore commandé le beau temps et celui-ci fut au rendez-vous malgré la petite fraîcheur de ce début de matinée.

En petite tenue de rigueur, me voici donc sur la ligne de départ, le sourire aux lèvres, ravie d’aller arpenter les rues de ma ville natale, accompagnée de mes coéquipières Christine, Patricia et Martine. Seule Geneviève (78 ans) qui m’avait demandé de la « coacher »    -entendre la ralentir- m’a déjà semée dans la foule des quelques 6000 participants marathoniens et semi-marathoniens.

Le départ est donné en musique à 8h05 de l’Eglise des Réformés, où nous démarrons à notre petite allure d’éternelles débutantes alors que d’autres sont déjà en bas de La Canebière !

Le parcours est agréable et nous prenons le temps de bavarder tout au long de l’Avenue du Prado où, pour une fois, nous pouvons griller tous les feux rouges. La Corniche s’offre à nous avec ses interminables lacets blancs bordés de bleu puis nous remontons peu à peu par la rue de La République et les quartiers de La Joliette nouvellement aménagés, paisibles en ce dimanche matin déserté …

Au fur et à mesure de notre périple, les marseillais se réveillent et nous encouragent de plus belle par des « allez les filles ! » ou « allez les Pennes ! » tandis que les premiers marathoniens nous emboitent le pas tels des supersoniques ! Nous les encourageons nous même chaleureusement par nos cris et nos applaudissements d’admiration.

Après 2h  de course, je parviens enfin à rattraper Geneviève et à la dépasser .Je vais même passer la ligne d’arrivée avant elle, ouf, l’honneur est sauf !!!

2h20, je franchis la banderole main dans la main avec mes copines et nous apprenons que nous avons mis le même temps que le vainqueur du Marathon, le marseillais Benoît Z. (ou Benoît XVI après lapsus du commentateur !)…Cherchez l’erreur !!! Aucune importance, ce fut une agréable « promenade » où la douceur de l’air n’avait d’égal que celle des cœurs.

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